Comment l'endométriose m'a aidé à me dépasser ?

Comment l'endométriose m'a aidé à me dépasser ?

Hello la communauté Elia ! Moi c’est Margaux, je réponds à vos questions par email et sur Facebook. J’ai décidé de vous partager les plus beaux témoignages de nos clientes. Si vous souhaitez témoigner de votre histoire ou juste nous raconter votre vie avec nos culottes Elia n’hésitez pas à m’écrire sur : [email protected]

 

Pour débuter, je vous propose tout d’abord d’en savoir un peu plus sur l’histoire de Marion, créatrice d’Elia. Depuis l’âge de 12 ans Marion souffre de règles abondantes et extrêmement douloureuses. A 18 ans elle se fait diagnostiquer une endométriose avancée. Aujourd’hui elle vous raconte son parcours et les difficultés liées à cette maladie, ainsi que celles liées à la grossesse, puisqu’elle est maman depuis peu.

 

6 longues années de douleurs et d’incompréhensions

 

Marion a eu ses premières règles à l’âge de 12 ans : abondantes, irrégulières et très douloureuses, elles pouvaient durer jusqu’à 15 jours dans le mois. Longtemps considérées comme « normales », ces douleurs l’ont accompagnée jusqu’à ses 18 ans : les séances de sport devenaient un enfer, et les sorties entre amis souvent reportées.

« Elles étaient semblables à des crises d’appendicite, comme des coups de poing très douloureux, ou des coups de couteaux plantés dans le bas de mon ventre ».

Puis un soir alors qu’elle dormait, une douleur insoutenable la réveille, jusqu’à la faire tomber dans les pommes.

« Mes parents ont immédiatement appelé SOS Médecin. Le médecin a pensé à une crise d’appendicite puis des à des coliques.  »

Le lendemain, après une échographie, le verdict tombe enfin : 4 kystes, dont un de 5 cm de diamètre sont logés sur les ovaires de Marion. La lourdeur des kystes a causé une torsion ovarienne et une hémorragie interne. L’opération est indispensable.

« J’ai subi une ablation des kystes et une cautérisation de nombreuses adhérences. Après ça, j’ai été mise sous ménopause artificielle pendant 1 an et j’ai pris la pilule en continu pendant 10 ans »

On lui annonce alors à seulement 18 ans qu’elle aurait sûrement de grandes difficultés à avoir un enfant. Les adhérences et les kystes ont abîmé ses ovaires , et il y a peu de chances qu’elle puisse tomber un jour enceinte naturellement.

« C’est le choc et l’incompréhension. J’étais à un âge où je ne pensais pas encore à une grossesse et pourtant on m'annonçait déjà que je ne pourrais peut-être jamais être maman».

Dix années de pilule et de règles artificielles s’ensuivent où à la moindre douleur vive, échographies et IRM sont pratiquées pour vérifier que les adhérences ne grossissent pas. 

 

Le désir d’enfant

 

Puis le désir d’avoir un bébé arrive et c’est encore une fois un long parcours pour Marion et son mari. En plus d’avoir de l’endométriose et de nouvelles adhérences, elle souffre d’une insuffisance ovarienne précoce. C’est-à-dire qu’elle a plus ou moins la réserve ovarienne d’une femme âgée de 45 ans.

Le couple entre alors dans une course pour congeler les ovocytes de Marion et espérer avoir un jour un bébé. La réglementation Française n’étant pas très flexible à ce sujet, la seule issue est de pratiquer une PMA (procréation médicalement assistée). Très bien suivie et accompagnée, Marion entre alors, grâce à son médecin, dans un protocole accéléré pour lancer une PMA.

Mais rien ne s’est passé comme prévu : après une première FIV, cinq ovocytes sont récoltés. Un seul embryon survit. Il s’avère 15 jours après la FIV que ce petit "warrior d'embryon" était le bon.

« Nous étions un cas presque désespéré et pourtant… Me voilà, 9 mois plus tard maman. Aujourd’hui, ma fille a 4 mois et je suis comblée. Je souhaite ce bonheur à tous ceux qui souhaitent être parents».

 

La création d’ELIA Lingerie

 

Sans pilule pendant près de 2 ans, Marion avait de nouveau des règles très abondantes et très aléatoires. A l’époque, elle utilise des tampons.

« J’avais des mycoses à répétitions à cause des tampons qui asséchaient ma muqueuse vaginale. Il fallait que je trouve une autre solution».

Elle décide alors de créer une alternative plus adaptée pour elle : des culottes menstruelles qui lui permettraient de se sentir à l’aise pendant cette période.

« Avec les culottes Elia que j’avais créé avec Apolline, j’ai pu me sentir beaucoup plus libre. Ne porter qu’une culotte c’est tout simple, mais quelle délivrance ! »

 

Avant de lancer cette aventure Elia, elle avait en effet testé d’autres marques de culottes menstruelles.

« En créant Elia, je voulais créer des culottes féminines qui s’adaptent à tous les jours de mon cycle. C’était important  qu’elles soient créées avec des matières les plus naturelles possibles. Nous voulions aussi une fabrication 100% Française ».

 

La marque Elia voit ainsi le jour en avril 2019. Marion et Apolline travaillent sur la marque en parallèle de leurs jobs respectifs. Marion entre en plein processus PMA. Elia est également une façon de faire connaitre l'endométriose du plus grand nombre.

L’utilisation des culottes

 

« Pendant ma grossesse et surtout au début, les culottes menstruelles m’ont servi de protège-slip. Ultra utile quand on sort de PMA et que l’on a un traitement à la progestérone ».

 

Pendant son séjour à la maternité, Marion a porté le premier jour les serviettes hygiéniques fournies par le service médical, ainsi que la fameuse « culotte-filet » dont toutes les mamans se souviennent ! Puis elle testé les culottes Elia pour ne plus les quitter et ne porter que le shorty ARMANDE, ainsi qu’une nouveauté (prochainement disponible sur notre e-shop).

« Quel confort pendant un post partum ! Depuis, j’ai décidé d’offrir des culottes à toutes mes copines sur le point d’accoucher, tellement la sensation de confort et de douceur est géniale ! En créant Elia avec Apolline, nous ne pensions pas aller aussi loin. Aujourd'hui, nous avons le sentiment de nous rendre service mais de le faire aussi pour nos amies, nos filles, nos familles, de le faire pour vous, qui lisez cet article et pour toutes les femmes qui cherchent une meilleure protection menstruelle, plus saine pour son corps et pour la planète. »

 

 La lutte contre l’endométriose

 

Avec ELIA, Marion a pu s’impliquer davantage dans un combat qui lui tient à cœur: la lutte contre l’endométriose.

« Je voulais trouver un moyen de faire connaître cette maladie au plus grand nombre, et discuter positivement avec des femmes qui ont un parcours similaire au mien. Reverser une part de nos bénéfices pour la recherche et la lutte contre cette maladie était comme une évidence pour moi».



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