Comment mieux vivre avec un SOPK ?
15 juillet 2025

📌 Points clés à retenir
Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est la pathologie hormonale la plus fréquente chez la femme. Il se caractérise par une surproduction d’androgènes, entraînant des cycles irréguliers ou une aménorrhée. Les conséquences métaboliques incluent insulinorésistance, risque cardiovasculaire, acné, pilosité excessive et perte de cheveux. Une alimentation équilibrée, un poids maîtrisé et une activité physique régulière atténuent les symptômes. Observer la glaire cervicale ou les signes corporels permet de mieux anticiper les règles malgré l’irrégularité. Les culottes menstruelles Elia sont recommandées pour accompagner ce parcours.
Le SOPK qu’est-ce que c’est ? Comment survient-t-il ?
Le SOPK, ou syndrome des ovaires polykystiques est une maladie hormonale qui est à ce jour la maladie hormonale la plus fréquente.
Le SOPK est dû à un dérèglement hormonal. En effet, les personnes atteintes de SOPK ont une sécrétion anormale d’hormones masculine, c’est-à-dire d’androgène. De ce fait, aucun follicule n’est plus dominant qu’un autre.
La nomenclature du SOPK fait référence à l’accumulation de ce que l’on pensait à l’époque être des petits kystes autour des ovaires. En réalité, il s’agit de follicules qui ne rentrent pas en croissance au cours de la dernière étape de la phase folliculaire et qui s’accumulent. Cette maladie perturbe donc la production d’ovules, ce qui en fait une cause importante d’infertilité féminine.
Quelles sont les conséquences du SOPK ?
Le SOPK provoque un dérèglement des cycles hormonaux. Cela peut conduire à des cycles un peu plus longs, aux alentours de 35, 40 jours. Mais on peut également avoir une absence de règles, ce qu’on appelle une aménorrhée. Or par définition quand on n’ovule pas, cela impacte également la fécondité puisqu'il n'y a pas d’ovule, pas d’œuf.
L’excès de sécrétion d’hormones masculines peut aussi causer de l’acné, une pilosité importante, mais également une chute de cheveux. Des troubles métaboliques, c’est-à-dire une insulinorésistance, peuvent aussi être observés chez les personnes souffrant de SOPK. Donc plus de risque de diabète, plus de risque de surpoids, plus de risque d’hypertension artérielle, mais également plus de risque cardiovasculaire au sens large. Pour autant, une personne souffrant de SOPK ne va pas nécessairement présenter tous les symptômes précédemment cités. Certains n’en auront qu’un, d’autres les auront tous et de façon plus ou moins importante d’une personne à l’autre.
Quels sont les symptômes des ovaires polykystiques ?
Les symptômes de cette maladie sont très larges et surviennent généralement à la puberté, mais peuvent cependant apparaître plus tard. Il peut d’ailleurs se manifester de manière très légère mais peut s’avérer être handicapante.
Parmi ces symptômes, on compte des dépressions et de l’apnée du sommeil. Mais aussi une augmentation de la taille des ovaires, des troubles de l’ovulation (cycles irréguliers, aménorrhée) qui induisent une infertilité chez presque la moitié des femmes touchées par la maladie, mais aussi des risques accrus de fausses couches et d’accouchements prématurés. La maladie induit souvent une hyperpilosité, de l’acné et une chute de cheveux qui sont dues à la surproduction de testostérone. Elle peut aussi provoquer une élévation du risque de syndrome métabolique, d’insulinorésistance et de diabète, ainsi qu’à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Le SOPK augmente aussi le risque de développer un cancer féminin (endomètre, sein, ovaire).
Le diagnostic de cette maladie se fait par un gynécologue, un endocrinologue ou un médecin. Pour établir le fait qu’une femme souffre de SOPK, un interrogatoire sur les antécédents familiaux est tout d’abord mené pour le moment l’hérédité est le seul facteur suspecté. Par la suite, une analyse des cycles menstruels, un examen clinique, une échographie des ovaires et des dosages hormonaux sont réalisés.
Quel traitement pour cette maladie ?
Pour le moment, il n’existe aucun traitement permettant de guérir de la maladie. Pour autant quelques traitements symptomatiques jusqu’à la ménopause sont envisageables et participent généralement à une prévention de complications, notamment en adoptant une meilleure hygiène de vie.
Parfois, une perte de poids réduit généralement le taux de testostérone dans le corps, régule quelque peu l’apparition des règles irrégulières et a un possible effet positif sur la fertilité. De plus, des traitements médicamenteux ou encore un accompagnement psychologique peuvent être envisagés. Par exemple, pour l’hyperpilosité, une pilule oestroprogestative est souvent prescrite dans un premier temps, puis des anti-androgènes si cela ne suffit pas. Pour ce qui s’agit de l’acné, mais aussi de l’hyperpilosité, il est souvent prescrit de l’acétate de cyprotérone.
Comment minimiser les symptômes du SOPK ?
Ce qu’il est important de retenir c’est que les symptômes peuvent être exacerbés selon votre indice de masse corporelle, mais également votre alimentation et votre activité physique. Au plus vous avez une alimentation équilibrée, au plus le poids est régulé et au moins vous serez embêtée par les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques.
Comment prédire ses règles quand on a un SOPK ?
Il est évident que ne pas savoir quand ses règles vont arriver est handicapant dans la vie de tous les jours puisqu’elles peuvent survenir à n’importe quel moment, dans une situation parfois délicate. Le premier conseil que l’on peut vous donner c’est d’observer votre corps. Votre corps vous parle.
Vous pouvez ainsi observer vos pertes vaginales. Effectivement la glaire cervicale a tendance à s’épaissir, à être plus abondante, plus élastique, au moment de l’ovulation. L’astuce est de noter, pendant plusieurs mois d’affilée, lorsque vous remarquez des changements dans votre corps. Peut-être que vous allez remarquer des changements au niveau de vos pertes au moment de l’ovulation, et donc qu’en moyenne 14 jours plus tard vous allez avoir vos règles. Mais ce peut être d’autres observations. Par exemple, certaines personnes sentent qu’elles ovulent dans le bas de leur ventre.
Nous vous rappelons que pour gagner en sérénité pendant les règles comme durant tous les jours du cycle, les culottes menstruelles Elia sont là pour vous accompagner.
Aspect | Impact SOPK | Conseils |
---|---|---|
Cycles | Irréguliers, aménorrhée | Suivi glaire, observ. corporelle |
Fécondité | Ovulation absente | Consultation médicale |
Peau & Pilosité | Acné, pilosité, chute cheveux | Hygiène + traitements adaptés |
Métabolisme | Insulinorésistance, risque diabète, hypertension | Régime + activité physique |
La FAQ du SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques)
Qu'est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie hormonale fréquente chez les femmes. Elle se manifeste par une production excessive d’androgènes pouvant entraîner des troubles comme l’acné, le hirsutisme, des cycles menstruels irréguliers, voire une absence d’ovulation. Ce trouble touche de nombreuses femmes et peut avoir un impact sur leur santé globale.
Comment diagnostiquer le SOPK ?
Le diagnostic du SOPK repose sur plusieurs critères, comme une échographie ovarienne, une analyse du taux d’hormones (notamment de la testostérone), ainsi que l’étude des cycles menstruels. La présence d’hyperandrogénie et de troubles de l’ovulation sont des éléments déterminants. Le recours à une échographie pelvienne permet d’observer l’aspect polyfolliculaire des ovaires.
Quels sont les traitements disponibles pour le SOPK ?
Les traitements du syndrome des ovaires polykystiques varient selon les symptômes et les objectifs (régularité des règles, fertilité, traitement de l’acné, pilosité). On peut proposer des médicaments comme la metformine en cas de résistance à l’insuline, ou des pilules contraceptives pour réguler les hormones. L’adaptation du mode de vie reste un élément central du traitement.
Le SOPK affecte-t-il toujours la fertilité ?
Le SOPK peut altérer la fertilité en raison des troubles d’ovulation et d’un déséquilibre hormonal. Toutefois, toutes les femmes atteintes ne sont pas infertiles. Une prise en charge adaptée permet à beaucoup d’obtenir une grossesse naturelle ou médicalement assistée. Il est essentiel de surveiller le cycle, le poids et d’optimiser les facteurs liés à la santé reproductive.
Quels changements de mode de vie peuvent aider à gérer le SOPK ?
Adopter une bonne hygiène de vie est fondamental pour gérer le syndrome des ovaires polykystiques. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et à index glycémique bas, associée à une activité physique régulière, contribue à réduire la résistance à l’insuline, réguler le poids, améliorer les cycles menstruels et atténuer les symptômes comme l’acné ou la pilosité. Ces ajustements diminuent également les risques de complications métaboliques.
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