📌 Points clés à retenir
La grossesse molaire est une anomalie rare mais sérieuse du placenta, caractérisée par un développement anormal qui peut entraîner des complications. Les symptômes typiques incluent des saignements, des nausées intenses, une hypertension et une augmentation rapide de la taille utérine. Pour diagnostiquer cette condition, on utilise principalement l’échographie associée à un dosage élevé d’hCG. Le traitement consiste en un curetage/aspiration, parfois suivi d’une chimiothérapie, avec un suivi rigoureux des hCG pendant plusieurs mois. Il est généralement possible de reprendre une grossesse après 6 mois à un an, sous surveillance médicale.
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C’est un phénomène rare mais potentiellement grave qui survient pendant la grossesse. Elle se caractérise par une croissance anormale du tissu placentaire, pouvant entraîner des complications pour la mère et le fœtus.
Les signes peuvent inclure des saignements vaginaux, des nausées et vomissements, une hypertension artérielle, ainsi qu'un gonflement et une douleur dans l'abdomen. Elia se penche sur le sujet : découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur la grossesse molaire, les symptômes liés, les causes et surtout le traitement possible.
Qu’est ce qu’une grossesse molaire ?
Comme introduit précédemment, la grossesse molaire est une anomalie qui se manifeste par un développement anormal du placenta. Plus précisément, c’est est une maladie trophoblastique gestationnelle impliquant une grossesse avec une croissance anormale de l'ovule fécondé ou du tissu placentaire.
Elle provoque des nausées, des vomissements, des saignements vaginaux, une hypertension artérielle, un utérus qui grossit rapidement et peut entraîner des complications graves. Elle est traitée par dilatation et curetage, et parfois par chimiothérapie. Soit il y a un embryon (grossesse molaire partielle), mais qui n’est pas viable, soit il n’y en a pas du tout (grossesse molaire complète).
Les grossesses molaires semblent être plus fréquentes chez les femmes de moins de 17 ans ou de plus de 35 ans, ainsi que dans les pays asiatiques pour des raisons encore floues.
Grossesse molaire partielle
Il existe deux types de grossesses molaires : la môle partielle et la môle totale. Dans le cas du môle hydatiforme partiel, l'ovule est fécondé par deux spermatozoïdes ou un spermatozoïde anormal, ce qui entraîne une croissance anormale du placenta et du fœtus. L’embryon est bien présent, mais n’est pas viable, car le placenta se développe de manière anormale.
Grossesse molaire complète
Dans le cas de la môle complète (ou môle hydatiforme complète), une fécondation a bien lieu, mais l’ovule est anucléé et un ou deux spermatozoïdes haploïdes. Le produit de cette grossesse ne contient pas d’embryon mais uniquement le placenta. Ce dernier se développe sous la forme de kystes (“grappe de raisin”).
Quels sont les symptômes d'une grossesse molaire ?
Les signes varient d'une femme à l'autre. Les plus fréquents : saignements vaginaux anormaux, nausées et vomissements graves, hypertension artérielle, augmentation de la taille de l'utérus, gonflement ou douleur abdominale.
D’autres symptômes possibles : anémie, carence en vitamine D, hyperthyroïdie ou signes de cancer du trophoblaste gestationnel.
Ils peuvent imiter une grossesse normale. Un diagnostic précoce est essentiel pour un traitement rapide et efficace.
Quelles sont les causes d'une grossesse molaire ?
Anomalie due à une mauvaise répartition chromosomique à la fécondation. Plusieurs facteurs de risque sont identifiés :
- Âge de la mère : avant 16–17 ans ou après 35–40 ans ;
- Antécédents de fausse couche ;
- Carence en vitamine A ;
- Stimulation ovarienne par Clomifène (PMA).
Comment diagnostiquer un môle hydatiforme ?
Le diagnostic repose sur des signes cliniques (utérus volumineux, saignements) et un test de grossesse positif sans battement fœtal.
L’échographie pelvienne endovaginale est l’examen de référence.
Le diagnostic combine clinique, analyses et imagerie, et doit être établi rapidement pour éviter les complications.
Taux d’hormone hCG
Une prise de sang peut révéler des taux très élevés de hCG, indicateurs d’une grossesse molaire. Ce test seul ne suffit pas : il doit être complété par d'autres examens.
Comment traiter une grossesse molaire complète ou partielle ?
Le traitement est identique pour les deux types : évacuation rapide par Interruption Volontaire de Grossesse (curetage + aspiration).
Une chimiothérapie peut s’avérer nécessaire si la môle s’est étendue.
Un suivi prolongé est crucial pour détecter une éventuelle rechute. Il est recommandé d’attendre un an avant d’essayer de concevoir à nouveau.

Quelles sont les complications d’un môle hydatiforme ?
- Hémorragie ;
- Cancer gestationnel (choriocarcinome) ;
- Fausse couche ;
- Pré‑éclampsie ;
- Kystes ovariens ;
- Infertilité secondaire.
Peut-on tomber enceinte après une grossesse molaire ?
Il est tout à fait possible de tomber enceinte à nouveau, mais cela dépend de la gravité de la môle. Dans la plupart des cas, une femme qui a eu une grossesse molaire peut essayer de concevoir à nouveau après six mois à un an.
Étant donné le risque accru de développer une autre grossesse molaire, il est recommandé de consulter son médecin afin de discuter des risques et des options pour assurer une grossesse optimale et dans de bonnes conditions.
La FAQ de la grossesse molaire
Quelle est la durée d’hospitalisation d'un curetage pour une grossesse molaire ?
La durée de l'hospitalisation varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment la gravité de la môle et la réaction de la patiente à l’intervention. En général, l'hospitalisation dure une journée maximum. Après le curetage, la patiente est surveillée quelques heures pour s'assurer qu'il n'y a pas de complications, comme des saignements excessifs ou des infections. Si tout va bien, la patiente pourra rentrer chez elle le jour même ou le lendemain de la procédure.
À quel moment de la grossesse peut-on détecter une grossesse molaire ?
Le diagnostic se fait par différents moyens. Généralement, le premier signe est un taux élevé d'hormone gonadotrophine chorionique humaine (hCG), détecté lors d'un test sanguin. Ce taux peut être mesuré dès les premiers signes de grossesse. D'autres signes incluent une taille de l'utérus anormalement grande, des saignements vaginaux anormaux, une absence de battements cardiaques fœtaux ou des signes échographiques indiquant une môle hydatiforme. On pourra donc la détecter dès la première échographie de grossesse, souvent réalisée entre la sixième et la douzième semaine de grossesse.