Endométriose et infertilité : comprendre, agir, espérer
L’endométriose touche près d'une femme sur dix. Longtemps ignorée, cette maladie gynécologique chronique est aujourd’hui mieux reconnue. Mais malgré cette avancée, elle reste complexe, douloureuse… et parfois synonyme d’infertilité.
On fait le point ensemble sur ses impacts, les symptômes, les traitements disponibles et les conseils pour préserver sa fertilité.
Endométriose : une maladie encore mal comprise
L’endométriose se caractérise par la présence de cellules semblables à celles de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, en dehors de celui-ci.
Ces cellules migrent parfois vers les ovaires, les trompes, ou même le système digestif ou urinaire. Lors de chaque cycle, elles réagissent aux hormones, provoquant des douleurs intenses et une inflammation chronique. Ce tissu, souvent à l’origine de lésions, de kystes ou d’adhérences, peut altérer la qualité de vie des femmes atteintes.
C’est une pathologie complexe, dont l’impact varie d’une patiente à l’autre. Certaines seront asymptomatiques, d'autres vivront une vraie détresse au quotidien. Mais le plus souvent, on retrouve les mêmes signes d’alerte.
Quels sont les symptômes de l’endométriose ?
Le symptôme le plus fréquent reste les règles douloureuses, mais ce n’est pas le seul. Voici les signes qui doivent alerter :
- Douleurs pelviennes chroniques, en dehors des menstruations
- Rapports sexuels douloureux
- Troubles digestifs ou urinaires, selon les organes touchés
- Fatigue chronique, inconfort permanent
Chez certaines, la fécondation ou la grossesse se fait attendre. Et pour cause : cette pathologie figure parmi les premières causes d’infertilité féminine. L’endométriose peut altérer les ovaires, bloquer les trompes, ou nuire à la qualité des ovocytes.
C’est souvent au moment de vouloir un enfant que le diagnostic tombe.
Infertilité et endométriose : quel est le lien ?
On estime que 30 à 50 % des femmes atteintes d’endométriose rencontrent des difficultés à concevoir. Plusieurs mécanismes peuvent être en cause :
- Les adhérences empêchent la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde.
- Les kystes ovariens réduisent la réserve ovarienne ou perturbent l’ovulation.
- L’inflammation chronique du pelvis altère la qualité des ovocytes.
- L’endomètre peut ne pas être réceptif à l’implantation de l’embryon.
Face à ces facteurs, certaines femmes devront recourir à l’AMP (aide médicale à la procréation), comme la FIV.
Comment poser un diagnostic fiable ?
Le diagnostic de l’endométriose repose sur un faisceau d’éléments : entretien clinique, imagerie (IRM pelvienne, échographie endovaginale), parfois cœlioscopie.
Mais il reste souvent tardif. En moyenne, il faut 7 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic. D’où l’importance d’être bien suivie, et d’oser parler de ses douleurs.
Un médecin spécialisé pourra orienter vers les bons examens et poser une stratégie de prise en charge adaptée, notamment en cas de projet de grossesse.
Quelles sont les options de traitement ?
Il n’existe pas de traitement unique de l’endométriose. Chaque situation est différente. La stratégie repose souvent sur trois axes :
- Traitements médicamenteux : contraceptifs hormonaux, anti-inflammatoires, analogues de la GnRH.
- Chirurgie : en cas de lésions sévères ou d’endométriomes, notamment sur les ovaires.
- Accompagnement global : ostéopathie, nutrition, soutien psychologique, médecines douces.
Si un projet bébé est présent, la stratégie sera adaptée. Parfois, on propose une chirurgie conservatrice, pour préserver les ovaires et maximiser les chances de conception.
Comment préserver sa fertilité malgré l’endométriose ?
Même avec une endométriose avancée, devenir maman reste possible. Voici quelques pistes pour optimiser les chances :
- Consulter tôt un médecin spécialisé en fertilité.
- Évaluer la réserve ovarienne (bilan hormonal, comptage des follicules).
- Envisager une préservation de la fertilité : congélation d’ovocytes si nécessaire.
- Maintenir une hygiène de vie favorable : alimentation anti-inflammatoire, gestion du stress, activité physique douce.
La qualité des ovocytes peut être fragilisée, mais des parcours personnalisés permettent d’avancer sereinement.
Certaines patientes parviennent à tomber enceinte naturellement, d’autres ont besoin d’un coup de pouce médical. Chaque parcours est unique.
Endométriose : parlons aussi des patientes, pas que de la maladie
Au-delà du traitement, il faut entendre les femmes. L’endométriose bouleverse la vie intime, familiale, sociale. Elle isole, fatigue, et remet parfois en question des rêves de maternité.
Chez Elia, on milite pour une meilleure prise en charge. On encourage les patientes à se faire accompagner par des équipes pluridisciplinaires, à s’entourer de médecins bienveillants, à se faire confiance.
Notre mission : redonner aux femmes les clefs pour prendre soin de leur santé intime et leur bien-être au féminin.
Et cela passe par l’information, le soutien, et des produits sains, pensés pour toutes les étapes de la vie hormonale.
La FAQ de l’endométriose et l’infertilité
Qu'est-ce que l'endométriose exactement ?
L’endométriose provoque-t-elle systématiquement l’infertilité ?
Quels sont les traitements disponibles contre l’endométriose ?
Quels examens permettent de détecter l’endométriose ?
Peut-on tomber enceinte avec une endométriose sévère ?
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