Portrait Julie : règles et acceptation de soi

Portrait Julie : règles et acceptation de soi

Julie a 35 ans, et est secrétaire de direction dans un collège. Passionnée par la photographie, avant de passer du côté photographe, Julie a été modèle pendant de nombreuses années. Elle fait partie de nos clientes sélectionnées pour participer à notre shooting Elia. Dans cet article, Julie se livre sur sa relation à son cycle, sa manière de vivre ses règles et sur l'acceptation de soi.

Pourquoi as-tu décidé de participer à un shooting Elia ?

“Je participe au shooting Elia aujourd'hui, parce que déjà c'est un challenge pour moi. Après avoir pris pas mal de poids suite à une opération du dos, je n'étais pas très à l’aise dans mon corps et là c'est l’occasion de pouvoir m’accepter un petit peu plus. C’est un pas de plus vers mon acceptation de moi-même. Et puis l’ambiance est super sympa, c’est une équipe familiale. C’est super fun, c’est aussi l’occasion de s’amuser un petit peu”

Comment as-tu vécu ta maternité et comment la vis-tu aujourd'hui ?

“J’ai eu mon premier enfant à 22 ans, j'étais jeune et pas prête psychologiquement. J’ai eu un enfant pour les mauvaises raisons, c’était plus de façon égoïste, j’avais envie de me sentir moins seule. Ça a été un petit peu compliqué, le chemin a été long. Je n'étais pas prête, j’ai grandi en même temps que mon fils. C'est vrai que ça a été bien différent avec mon 3ème, que j’ai eu à 28 ans. J'étais beaucoup plus prête, j’ai vécu la maternité beaucoup plus sereinement, j’ai fait mes propres choix, j’ai moins écouté les autres, je me suis plus écoutée moi-même. Ça a été beaucoup plus facile. Il suffit de 5-6 ans pour que la maternité soit vécue de façon différente. C’est vrai que ce n’était pas facile au début.”

Penses-tu qu’il y ait des tabous autour de la maternité ?

“Je pense qu’il y a des tabous autour de la maternité, qui sont variés. Moi, il y a quelque chose qui m’a marqué : on n'est pas forcément prête à être maman et il y a des moments vraiment difficiles, et j’ai le sentiment que j’ai pas eu le droit de le dire. Parce que effectivement il y a des personnes qui ont du mal à avoir des enfants, et c’est vrai que c’est dramatique. Mais on a le droit de dire qu’à des moments c’est pas facile, pas qu’on regrette mais qu’on est vraiment en difficulté, des fois on aimerait tout quitter, même si on a toujours envie de revenir. C’est pas facile de pouvoir dire “je craque, je n’y arrive pas, je n'étais pas prête à être maman”. 

 

As-tu des livres, des podcasts, des personnes à suivre que tu conseilles pour s’informer sur ce sujet ?

“Alors personnellement je ne suis pas très podcast, pas très livres etc. J’ai appris à être maman grâce à un grand réseau de forum, c'était la génération où les forums étaient très actifs. On s’est créé un réseau de mamans, on devait être une centaine à l’époque, et avec certaines on se suit encore 14 ans après. Ça a été vraiment un grand soutien pour les différentes étapes de la maternité : autant au niveau de la grossesse, de l’accouchement, mais aussi concernant l’éducation des enfants. Ça m’a fait vraiment grandir, ça m’a appris beaucoup de choses sur moi-même, c’était vraiment très très riche et on continue d’échanger encore maintenant. Ce qui était chouette dans le fait de participer à des forums de mamans, c'est qu’on se suivait au mois près, c’était des forums spécialisés dans les mois de naissance. On se suivait étape par étape, au même moment de nos vies, on vivait les mêmes choses, au même moment. C’était vraiment très riche, on pouvait répondre aux questions dans l’instant T, c’était une mine d’or d’informations car on était toutes confrontés aux mêmes choses en même temps.”

Ton corps a vécu des changements importants suite à une opération du dos, peux-tu nous en parler ?

“Il y a 2 ans, j’ai commencé à avoir des douleurs lombaires, j’ai toujours eu des soucis de dos depuis que je suis adolescente mais là j’ai eu une douleur plus forte que les autres, j’ai dit à mon mari “ne t’inquiète pas dans 3 jours c’est passé” comme d’habitude et puis en fait ça fait plus de 2 ans maintenant, ça va faire bientôt 3 ans que les douleurs ne sont pas passés, j’ai subi une opération d’une hernie discale alors que j’en avais trois, on m’en a retiré une, ça m’a soulagé partiellement. Mais j’ai le dos d’une grand-mère de 75 ans, j’ai le dos qui a vieilli deux fois plus vite que moi. Donc je suis encore un petit peu en difficulté, j’ai toujours des douleurs quotidiennement, c’est devenu un handicap. Ce qui m’empêche pas mal de bouger, ce qui fait que mon corps change.”

Est-ce que ton corps a vécu des changements suite à tes grossesses ?

“Pendant mes grossesses finalement j’ai plus perdu du poids que je n’en ai pris. Après mes grossesses, j’avais un corps plutôt harmonieux selon moi. Un corps qui me plaisait plutôt pas mal. J’ai pris une dizaine de kilos en trois mois parce que je ne pouvais plus bouger à cause de mes soucis de dos, j’étais alitée, je ne pouvais pas faire grand-chose. À mon grand désespoir. Ça m’a fait changer physiquement très rapidement. Je l’ai très très mal vécu. Pendant des mois et des mois, j’étais vraiment très complexée. Et puis avec le temps, j’essaie d’apprivoiser ce corps, d’apprendre à vivre avec ce nouveau corps en me disant que de toutes façons je ne peux pas vraiment le changer radicalement. J’ai le corps que j’ai, et ça ne m’empêche pas de pouvoir être jolie, sexy, d’être bien dans ma peau. C'est dans ma tête en fait, parce que finalement les autres me disent que je suis très bien comme ça. C’est vraiment une histoire de rééducation du cerveau plus que du corps.”

 

As-tu des livres, des podcasts, des personnes à suivre que tu conseilles pour apprendre à s’accepter ?

“Alors toujours pareil je ne suis pas très livre, podcast etc, par contre je suis très Instagram. Et au lieu de suivre les personnes qui nous poussent à aller plutôt vers des corps parfaits, voilà dans les critères actuels, j’ai tendance plutôt à suivre des personnes comme Céleste Barber qui utilise l’ironie et qui fait des vidéos vraiment sympas, qui permet de montrer qu’on est très bien comme on est et qu’on peut assumer, qu’on peut rire de tout ça. C’est des personnes comme ça que j’aime bien suivre.”

Pour revenir au sujet des menstruations, comment vis-tu ton cycle ?

“Mon histoire avec mon cycle est un petit peu compliqué ces dernières années, parce qu’après mes grossesses j’étais au stérilet hormonal, j’avais la grande joie de ne plus avoir mes règles. J’ai préféré arrêter les hormones notamment au moment de ma prise de poids, je me suis dit que ça pouvait être aussi un facteur. Je suis passée au stérilet au cuivre. J'ai eu la grande joie d’avoir le retour de mes règles. Déjà il y a eu la première interrogation c’était la contraception, c’était la moins pire à mes yeux. Mais du coup j’étais pas très à l’aise sur les protections, je ne savais pas vraiment si j’allais retourner vers les tampons, si les serviettes pouvaient me convenir. Je me suis intéressée du coup aux culottes menstruelles. Je ne suis pas totalement à l’aise sur ces concepts-là encore, la culotte menstruelle ça me paraît être la solution la plus simple, la plus saine, et la plus éthique etc. Mais je ne suis pas encore tout à fait confortable à l’idée de porter une culotte menstruelle à mon travail, donc c’est encore difficile de ce côté-là. Et au niveau de mon cycle, je ne suis pas non plus à l’aise parce que j’ai un cycle très court, donc j’ai l’impression d’avoir mes règles tout le temps. C’est vraiment casse-pieds.”

Que penses-tu des culottes menstruelles Elia ?

“Pour moi, les culottes menstruelles Elia ce sont les meilleures que j’ai pu tester, j’en ai testé quelques-unes sur le marché. C’est celles dans lesquelles je me sens de toutes façons le mieux au niveau des matières, au niveau de la coupe que je trouve très jolie en plus d’être très confortable et c’est aussi celles qui éthiquement me paraissait la plus chouette dans son rapport avec les associations, le fait qu’elles soient française, qu’elle soit faites de façon éthiques et surtout par une entreprise que je suis sur les réseaux depuis quelque temps, que je trouve vraiment sympa, qui communique de façon super chouette, voilà ça me paraissait important de soutenir une entreprise comme celle-ci.”

As-tu un conseil ou un mantra que tu souhaiterais partager ?

“Alors moi mon mantra depuis que je suis adolescente, c’est parti d’une plaisanterie avec mon père, c’était “soi toi-même”, que j’écrivais partout sur les murs, je taguais j’avais 11 ans, j’étais un petit peu rebelle. J’écris ça partout pendant des années, ça faisait partie de mes pseudos aussi sur les forums, j’avais des petites lettres pour dire “soi toi-même”. Et en fait je me rends compte que je l’ai jamais appliquée jusqu'à il y a deux trois ans. J’ai finalement réussi à devenir vraiment moi-même. C’est une libération. En fait, je me rends compte que peu importe qui on est, ce qu’on fait, les gens auront toujours quelque chose à redire, donc autant faire les choses qui nous plaisent vraiment. Autant être vraiment soi-même et voilà on se sent mieux et les autres ne changeront pas quoi qu’il arrive.”

Si tu devais résumer ton portrait ou ton combat en un mot ?

“Si je devais résumer mon portrait en un mot, je pense que ça serait persévérance”

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