Quand devient-on mère ?

Quand devient-on mère ?

Qu’est-ce que la matrescence ?

La matrescence se caractérise par la “naissance d’une mère”, c’est-à-dire le moment où une femme se sent devenir mère et devient mère par la naissance de son enfant. Au moment de l'accouchement, quand l'enfant né, on sort de la grossesse, on entre dans le post-partum, une femme en subi parfois les symptômes. C'est aussi pour ca que nous vous proposons du contenu santé sur le sujet en complément de votre culotte menstruelle qui vous aidera a affronter les pertes après l'accouchement. 

La matrescence représente pour beaucoup de femmes un grand bouleversement psychologique. Toute la confiance acquise avant l’accouchement peut voler en éclats et laisser place à des peurs, des craintes et une perte de confiance en soi. En effet, l’accouchement est pas uniquement la naissance d’un enfant, c’est aussi la naissance d’une mère.

Découvrez notre vidéo avec Tziganette sur le sujet : 

 

La matrescence est un moment délicat, qui peut provoquer plusieurs émotions : tristesse, doute, dépression dus aux changements hormonaux, mais aussi à cause du changement psychologique qu’entraîne le fait de devenir mère. C’est une période transitoire où beaucoup d’émotions se mêlent, entraînant parfois des doutes sur la naissance de l’enfant et le désir de ce dernier. Ce moment peut être assez dur. Cependant, nous tenons à vous rappeler qu’il est tout à fait normal de douter et que cela ne veut pas dire que vous n’aimez pas votre enfant. 

Il est tout aussi important d'ajouter que contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, l’amour de l’enfant n’est pas immédiat et peut prendre du temps à se manifester. Il n’y a pas de culpabilité à avoir. La maternité est une étape dans la vie des jeunes mères, chacune l’a vivant différemment.

Or, trop souvent les émotions (parfois plus négatives) que ressentent les mères lors de la matrescence sont mises de côté où peu prises en compte. Les clichés et injonctions existant dans notre société autour de la mère idéale sont nombreux, alors cela peut parfois laisser place à de la dépression post-partum. Mais la maternité n’est pas quelque chose d'inné pour tout le monde. Se sentir en paix avec soi-même dans son rôle de mère peut prendre du temps. Parfois aussi, certaines personnes ne ressentiront jamais un désir de maternité ou de paternité, et c’est ok. Avoir des enfants n’est pas une étape obligatoire dans une vie.

C’est ce que nous confie Anne Raynaud, médecin psychiatre. Fondatrice et directrice des Instituts de la Parentalité en France (Bordeaux & Paris). Elle propose des programmes d’accompagnements à la Parentalité, des consultations aux parents de jeunes enfants et la formation des professionnels, afin de répondre aux problématiques spécifiques de la parentalité et à la construction du lien d’attachement. 

Découvrez notre podcast dédié à la matrescence avec Floriane Stauffer :

Quand devient-on une mère ? Quand devient-on maman ?

Comme dit précédemment, la matrescence est un véritable chamboulement : le corps change, les hormones sont en ébullition, on assiste à des chutes hormonales après l’accouchement. S’ajoute à ça le fait que c’est une période où les jeunes mamans ressentent beaucoup de pressions, de la part de l’entourage mais aussi vis-à-vis d’elles-mêmes. Certaines femmes vont avoir l'impression de ne pas être à la hauteur de leurs nouvelles missions face à l'enfant. En effet, on attend beaucoup de la mère à cette période-là, or, elle-même est en plein doute. Contrairement à l’accouchement où il existe des cours pour se préparer , il n’y a pas de préparation au fait de devenir maman. 

Comment embrasser la matrescence ?

Faites vous aider et entourez vous. Que ce soit par votre conjoint.e, vos ami.e.s, votre famille etc… Le père, le conjoint, joue (la plupart du temps) un rôle majeur lors de l’arrivée d’un enfant. N’hésitez pas aussi à aller chercher du réconfort auprès de femmes qui vivent ou ont vécu la même chose que vous. Exprimer ce que vous ressentez pourra vous aider à accepter et bien vivre les chamboulements liés à la naissance de votre bébé et à l'affluence d'hormones.

Prenez du temps pour vous et acceptez le fait que ce soit un moment compliqué : cela passe avec le temps. Prendre du temps pour soi lorsque l’on vient d’accoucher peut paraître compliqué, mais même 20 minutes à penser à autre chose en faisant une activité comme de la lecture ou du yoga par exemple, peut vous aider à lâcher prise.

Ce qu’il faut retenir : chacun va à son rythme. Le fait de ne pas se sentir à l'aise ou à la hauteur ne doit pas vous faire culpabiliser : c’est un sentiment normal ! Entourez-vous de personne qui vous font vous sentir bien et faites vous confiance !

Quand est-ce qu'on se sent devenir mère ?

Parfois certaines personnes ne ressentiront jamais un désir de maternité ou de paternité, et c’est ok. Avoir des enfants n’est pas une étape obligatoire dans une vie.

C’est ce que nous confie Anne Raynaud, médecin psychiatre. Fondatrice et directrice des Instituts de la Parentalité en France (Bordeaux & Paris). Elle propose des programmes d’accompagnements à la Parentalité, des consultations aux parents de jeunes enfants et la formation des professionnels, afin de répondre aux problématiques spécifiques de la parentalité et à la construction du lien d’attachement. 

“Le désir d’enfant : que de questionnements intérieurs

Être parent, voilà qui semble être une sacrée aventure… 

Être parent, c’est « tout simplement » l’histoire d’une rencontre. Une rencontre intime avec soi-même, à travers le regard de mon enfant, cet être, à qui je donne vie et qui me fait le cadeau de me découvrir.  

  Cette idée, si lointaine d’avoir un enfant, commence à s’intensifier en moi, depuis quelques temps. C’est assez curieux à décrire, tellement c’est évident et en même temps, un peu bizarre. Les questions se bousculent et puis, elles s’estompent. Mais quelles questions pourraient bien freiner cet élan, que je ressens au plus profond de moi : désirer un enfant ?

            Parfois, les conditions semblent réunies. Mon/Ma partenaire est là, bien présent(e) dans ma vie, j’ai enfin le sentiment d’avoir une stabilité professionnelle et c’est juste le bon moment. C’est aussi le moment où nous construisons notre nid douillet, pour cette nouvelle famille. Tout arrive en même temps, c’est parfois un peu beaucoup dans ma tête, mais quelle joie de voir notre couple se transformer en famille et de voir grandir notre amour, à travers ce désir d’enfant. 

           Et puis, pour d’autres, c’est un peu une surprise, ou bien alors, tous les critères rationnels ne semblent pas présents dans mon existence et pourtant, c’est maintenant, que je me sens appelé(e) dans cette grande aventure. 

           Changer de vie, donner naissance à un petit être que nous allons fabriquer, qui va prolonger l’intensité de notre amour et transformer nos vies, est-ce bien raisonnable ? C’est vrai, que je ressens si souvent à l’intérieur de moi, comme un combat entre l’envie irrépressible de donner la vie et dans le même temps, tout ce que cela va transformer. Changer mes habitudes, ne plus avoir la liberté de sortir ou de faire du sport, quand j’en ai envie, toutes les contraintes inhérentes à l’arrivée d’un petit bébé sur mon sommeil par exemple, la réorganisation matérielle de nos vies… Mais qu’importe, je me sens prêt(e). 

         C’est donc normal d’éprouver cette envie teintée d’hésitation.  C’est juste que je touche au fond de moi, que cet engagement va changer ma vie. Il est donc essentiel, que je ressente en moi, tous ces questionnements. Ce n’est pas que je ne veuille pas, ce bébé, dont je rêve. C’est juste que, par ces interrogations profondes, je prends la dimension de cette grande aventure. Parfois même, il est déjà en moi, quand je me sens indécis(e) et incertain(e) à poursuivre la grossesse. Je m’en veux de penser que je ne souhaite peut-être pas cet enfant. Mais ces idées et ces doutes ne se construisent pas à l’encontre de ce bébé, déjà en moi, mais témoignent du sentiment de responsabilité qui commence à s’installer, maintenant que cette voie vers la parentalité se met en place. C’est, au contraire de la culpabilité, l’émergence d’un sentiment essentiel d’implication, vis-à-vis de cet enfant à venir. Ces questions sont essentielles et il est fondamental de se les poser en conscience dès le début. C’est le signal que je commence déjà ma préparation à devenir parent. Mon bébé ne peut pas m’en vouloir de me demander si je me sens prêt(e) à l’accueillir. Au contraire, c’est un joli cadeau. 

       J’ai donc bien compris, désirer une enfant, c’est un peu complexe et ambivalent : entre une envie irrépressible et une peur de ne pas y arriver. Mais quand même, quelle expérience et nous apprendrons ensemble…”

 Si vous vous sentez perdu et que vous avez besoin d’un soutien psychologique n’oubliez pas que des professionnels de la santé sont là pour vous aider.

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