Les probiotiques sont-ils efficaces contre les douleurs des règles ?

Les probiotiques sont-ils efficaces contre les douleurs des règles ?

 Les probiotiques sont-ils une solution pour lutter contre les douleurs de règles ?

Il n’existe à ce jour aucune étude scientifique qui prouve l’intérêt d’une souche ou de l’association de souches probiotiques directement sur les douleurs de règles. Il faut faire attention au marketing et à ce que peuvent avancer certains laboratoires. 

Pour autant, il existe en pharmacie beaucoup de solutions que l’on peut conseiller en cas de règles douloureuses, des solutions plus naturelles que les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Que vous ayez une contraception ou pas, on peut vous conseiller :

  •       De l’huile d’onagre qui est riche en GLA qui est une molécule qui va permettre de réguler l’inflammation et qui va également réguler les hormones, c’est-à-dire diminuer le climat hyper oestrogénique. On pourra conseiller l’huile d’onagre à raison de 500 milligrammes à 1 500 milligrammes par jour du 15ème au 25ème jour du cycle.
  •       Les douleurs de règles peuvent souvent être source d’anxiété et de stress, ce qui peut entraîner une perte de magnésium. Il faut savoir que le magnésium aide vraiment à réguler la douleur. Donc ça peut être très intéressant d’en conseiller avant le début des règles pour prévenir de l’apparition des douleurs.
  •       Il y a également une molécule qui est très intéressante qui pourra être conseillée, avec ou sans traitement hormonal, qui s’appelle le pycnogénol. C’est un extrait d’écorce de pin maritime qu’on pourra prendre environ 7 jours avant le début des règles, à raison de 30 milligrammes par jour. Il va vraiment avoir une action anti-inflammatoire. Il va permettre de limiter le besoin en antalgiques et de diminuer la période douloureuse.
  •       Si vous n’avez pas de contraception hormonale, on va pouvoir vous conseiller à la pharmacie des plantes telles que l’alchémille, le gattilier, qui vont avoir une action pour augmenter la progestérone et du coup réguler ce taux d’œstrogène.
  •       Etant donné que nos hormones sont métabolisées, c’est-à-dire éliminées au niveau de notre foie, il faudra de manière générale soutenir l’action enzymatique du foie, ce qui peut nécessiter de temps à autre une petite cure de détoxification. Je vous invite à vous rendre dans votre pharmacie pour demander conseil.
  •       Et surtout évitez toute carence en vitamine D. On a étudié scientifiquement qu’il pouvait y avoir une relation entre une carence en vitamine D et l’apparition du syndrome prémenstruel qui peut entre autres englober la dysménorrhée.

D’où viennent les douleurs de règles ?

Les douleurs de règles, aussi appelées dysménorrhées, sont des douleurs liées à des contractions abdomino-pelviennes qui surviennent à chaque cycle et qui peuvent être d’intensités complètement variables selon les femmes. Certaines femmes vont juste ressentir une pesanteur alors que d’autres vont avoir des douleurs très aiguës, voire invalidantes. En général, elles apparaissent un à deux jours avant les règles et cessent assez rapidement dès le début des règles.

Plus précisément, les douleurs de règles sont liées à une contraction du muscle de l’utérus qui va entraîner une vasoconstriction (les vaisseaux sanguins se resserrent) et donc une diminution du passage de l’oxygène dans les muscles, ce qui va entraîner une douleur qu’on appelle une douleur ischémique.

Ces contractions sont dues à la sécrétion de molécules inflammatoires, appelées prostaglandine, par les cellules dans l’endomètre qui vont être éliminées au moment des règles. Il faut savoir que la dysménorrhée intervient souvent dans un climat hyper oestrogénique, c’est-à-dire qu’il y a trop d’œstrogènes, car les œstrogènes vont augmenter la sécrétion de ces molécules inflammatoires.

Quand consulter si l’on souffre de dysménorrhée ?

Il faut consulter quand les douleurs deviennent invalidantes et qu’elles entrainent de l’absentéisme. Mais aussi quand elles sont accompagnées d’autres symptômes comme par exemple des pertes ou de la fièvre, ou bien si les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène ou le paracétamol, qu’on peut conseiller en première intention, ne suffisent pas à soulager la douleur. Si les douleurs apparaissent à l’âge adulte, il faudra également consulter parce qu’on pourra parler de « dysménorrhée secondaire ».

Si cet article vous a plu, vous pouvez aussi regarder notre vidéo sur ce sujet. Pendant vos règles, restez accompagnée de nos culottes menstruelles en coton bio, plus douce pour votre vulve.
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