Peut-on porter un tampon pendant le sport ?

Peut-on porter un tampon pendant le sport ?

 

Pourquoi je ne porte pas de tampon ?

 

Lorna a 24 ans, elle est attachée de presse dans une maison d’édition et pratique sur son temps libre depuis 6 ans le Ju-Jitsu. Le Ju-jistu c’est un art martial japonais qui regroupe des techniques de combat développées par les samouraïs il y’a plus de 300 ans. Lorna déteste les tampons et n'a jamais pu en porter ?

Mais Lorna, c’est aussi l’une de nos clientes, et pas que ! Elle a été sélectionnée parmi d’autres pour être une mannequin Elia lingerie le temps d’un shooting. En effet, chez Elia lingerie, on a eu la volonté de mettre en avant nos propres clientes pour nos shootings. Avec l’idée que c’était ELLES les meilleures représentantes de la marque et de ses valeurs. On a estimé avoir le devoir de mettre en avant tous les corps, toutes les morphologies, tous ces parcours singuliers et toutes ces femmes magnifiques.  

Alors aujourd’hui, Lorna revient avec nous sur son parcours de femme et ce qu’ont changé pour elle les culottes menstruelles Elia lingerie. Mais elle nous donne aussi sa petite leçon de vie.

 

Comment définirais-tu tes règles ?

« Mes règles je les vis plutôt bien parce que j’ai un petit cycle, un petit flux. Malgré tout, je pratique le Ju-jitsu donc c’est un sport qui se fait en kimono blanc.

C’est toujours un stress supplémentaire de devoir pratiquer en ayant ses règles parce qu’on n’a pas vraiment le droit à l’erreur quand on a un kimono blanc et la tâche sera tout de suite perceptible.

C’est un sport de combat, on bouge beaucoup, donc il y a toujours ce moment où on se dit « ah mince, peut-être que ma serviette a bougée » ou « peut-être que mon tampon n’est plus aussi absorbant qu’au début ».

Moi je ne suis pas très adepte des tampons donc la serviette fait qu’on n’est jamais vraiment tout à fait dans ce qu’on fait parce qu’il y a toujours cette petite voix, ou cette petite charge mentale qui se dit « ah peut-être que là je devrais me remettre, me replacer ». 

 

 

Quand as-tu commencé le Jujitsu ?

« J’ai commencé à pratiquer le Ju-jitsu il y a 6 ans. Je n’ai jamais voulu à la base monter sur le tatami parce que pour moi c’était considéré comme un sport de garçon. J’étais plus jeune et je pense qu’il y a aussi beaucoup de tabous qui sont liés à ces sports-là : « une fille ça doit faire de la danse », etc. Et finalement on m’a vendu ça comme « c’est un sport de combat, ça pourrait être bien parce que t’es une fille à Paris et la rue c’est dangereux. ». Ce qui me plait en fait aujourd’hui c’est que je suis entourée d’hommes qui s’en fichent de ces choses-là, ils ont presque tous l’âge d’être mon père, et c’est un peu comme une grande colonie de vacances, comme une grande famille. Je suis comme leur fille en fait et c’est complètement passé outre « t’es une fille ou un garçon », c’est plus « tu fais partie du groupe ». Plus sur les compétences que sur le sexe, et ça c’est bien. »

Te sens-tu plus en sécurité grâce au Ju-jitsu ?

« Est-ce que je me sens plus en sécurité grâce à ce sport-là ? Je dirais oui et non. Moi mon professeur m’a toujours dit « Si un jour il t’arrive quelque chose, tu cries et tu cours. Peu importe la ceinture que tu as ». Ça peut tous nous arriver et avant de taper c’est alerter les gens autour, et après courir. 

J’essaie toujours de me dire quand je marche dans la rue seule le soir « garde la tête haute » parce que justement si toi tu te sens en sécurité, peut-être que les gens auront plus de difficultés à venir t’aborder. Ce n’est pas tout le temps le cas, ce n’est pas tout le temps la réalité, mais justement, garder ce côté un peu de contrôle et de confiance, je pense que ça aide à continuer d’avancer et d’avoir moins peur. »

Quelles protections hygiéniques utilisais-tu avant la culotte menstruelle ?

« C’est vrai que les culottes menstruelles, moi, ça a vraiment révolutionné ma vie de femme. Je pense que si j’avais connu ça au tout début quand j’ai eu mes règles quand j’étais jeune, j’aurais vécu cette période beaucoup plus sereinement.

J’avais des vrais problèmes avec les tampons, je n’arrivais pas à les utiliser à tel point que je pense que le premier que j’ai réussi à mettre, j’ai gardé l’applicateur à l’intérieur, ça me paraissait tellement compliqué. Alors qu’avec une culotte, tu la mets le matin, t’y penses plus de la journée. Et souvent moi je file au sport après le travail et je ne me change pas en fait. Je mets mon kimono, j’arrive sur le tatami, et c’est fini. Y’a pas de « ah faut que j’aille me changer, ah j’ai pas le temps ! ». Et je suis vraiment beaucoup plus sereine au niveau de la tâche aussi. »

 

As-tu un message à nous faire passer ?

« Le message que je voudrais faire passer de manière générale c’est plus l’acceptation de soi en fait. Moi toute ma vie j’ai été complexée parce que j’étais plus grande que toutes mes copines dans ma classe, ou plus costaud, et que justement je ne voulais pas pratiquer du judo.

J’étais déjà costaud donc je ne voulais pas en plus être assimilée à cette fille « garçon manqué », ce genre de chose. Je pense que quand on est petite, on a juste envie de rentrer dans le moule.

Si je devais donner un conseil à la moi d’il y a 10 ans, ce serait juste « accepte toi, il faut d’abord que toi tu t’aimes pour que les autres puissent t’aimer » et je pense que le fait déjà d’avoir confiance et de s’assumer c’est un grand pas pour la suite. De savoir ta valeur avant de pouvoir demander aux autres de t’estimer. »

 

Un petit mot pour la fin ?

« Il y a cette phrase de Xavier Dolan que j’aime beaucoup « Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ». Et je pense que quand on est une femme ça vaut d’autant plus puisqu’on est confrontées à plein de choses, pleins de problèmes et pleins d’idées reçues de la société. Et si on peut rêver d’une chose, en y travaillant on peut y arriver. Et ça vaut d’autant plus quand on est une femme : ne jamais abandonner et se donner les moyens, donc ça passe aussi par croire en soi. »

 

 

 

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