📌 Points clés à retenir
Une étude publiée le 22 juillet 2025 montre que près de 30 % des protections menstruelles réutilisables — culottes, cups ou serviettes lavables — contiennent intentionnellement des PFAS, substances toxiques persistantes. Ces composés sont suspectés de perturber le système hormonal et de s’accumuler dans le corps. Certaines certifications assurent une meilleure transparence. Vérifiez toujours les labels et demandez des preuves d’analyses.
Les culottes menstruelles sont devenues en quelques années un incontournable de la protection hygiénique lavable. À la fois écologiques, confortables et réutilisables, elles semblent être l’alternative parfaite. Et pourtant, une question de santé publique s’invite dans le débat : la présence possible de PFAS, aussi appelés polluants éternels, dans certaines culottes de règles.
Les PFAS, des substances à surveiller de près
Les PFAS (substances per‑ et polyfluoroalkylées) sont des composés chimiques largement utilisés pour rendre les matériaux imperméables ou résistants aux taches. Ils sont présents dans de nombreux objets du quotidien, y compris certains vêtements techniques ou produits cosmétiques.

Leur particularité ? Ils s’accumulent dans l’environnement… et dans le corps humain. Ces substances sont soupçonnées d’agir comme perturbateurs endocriniens, avec des effets potentiels sur la fertilité, le développement hormonal ou encore le fonctionnement du système immunitaire.
Ce cocktail toxique a de quoi inquiéter, surtout lorsqu’il touche des produits au contact direct de la peau et des muqueuses.
Une étude récente révèle leur présence dans des protections réutilisables
En juillet 2025, une étude scientifique publiée dans la revue Environmental Science & Technology Letters a mis en lumière la présence de PFAS dans plusieurs protections menstruelles réutilisables, comme certaines culottes de règles et cups. Les PFAS y ont été détectés à différents niveaux, selon les produits testés.
Ces révélations rappellent que réutilisable ne veut pas toujours dire sans risque, surtout lorsqu’on parle de textiles techniques ou de traitements chimiques appliqués sur la zone absorbante. Le scandale autour de la marque THINX, utilisant des nanoparticules d’argent et de cuivre, avait déjà suscité des inquiétudes quelques années auparavant (Wikipédia).

Et chez Elia, que fait‑on pour votre santé ?
Chez Elia, notre priorité est claire : proposer des produits sûrs, respectueux de votre intimité et de votre santé.
Pour cela, nous avons fait analyser nos culottes menstruelles par un laboratoire indépendant, notamment pour vérifier l'absence de perturbateurs endocriniens. Résultat : aucun composé identifié parmi ceux figurant sur la liste REACH ni dans l’arrêté français du 28 septembre 2023. Ces tests, réalisés sous contrôle gynécologique, ont porté sur 235 substances classées SVHC (substances extrêmement préoccupantes), incluant des PFAS. Aucun de ces éléments n’a été détecté.
Nos modèles sont fabriqués à partir de coton bio certifié GOTS et sont labellisés Oeko‑Tex Standard 100 classe II, ce qui garantit l’absence de nombreuses substances indésirables en contact avec la peau.
Cette rigueur fait partie intégrante de notre engagement pour une hygiène menstruelle sécurisée et responsable.
Comment les PFAS arrivent-ils dans les culottes de règles ?
Les culottes menstruelles avec PFAS peuvent contenir ces substances pour plusieurs raisons :
- utilisation de tissus imperméables traités chimiquement,
- ajout de propriétés « anti-odeur » ou « antibactériennes » par des technologies douteuses,
- absence de certification ou de tests en laboratoire.
Certaines marques – parfois par ignorance, parfois par négligence – utilisent ces procédés sans mesurer les impacts sur la santé. D’où l’importance de s’informer et de faire des choix éclairés.
Une hygiène menstruelle plus consciente, c’est possible
Choisir une culotte menstruelle sans PFAS, c’est avant tout un acte de confiance envers une marque et ses engagements. Nous encourageons chaque utilisatrice à :
- s’informer sur la composition réelle des protections utilisées,
- vérifier la présence de labels comme GOTS ou Oeko‑Tex,
- demander des preuves d’analyses, quand elles existent.
Et surtout, éviter les produits aux promesses trop techniques (« antibactériens », « anti‑odeur ») non justifiées.
La FAQ des PFAS dans les culottes menstruelles
Les PFAS sont-ils présents dans toutes les culottes menstruelles ?
Non, mais certaines peuvent en contenir, surtout si elles utilisent des tissus techniques ou des traitements imperméabilisants. Les PFAS ne sont pas visibles ni toujours déclarés : seule une analyse permet de les détecter.
Comment reconnaître une culotte de règles sans substances nocives ?
Privilégiez les modèles certifiés (GOTS, Oeko‑Tex, REACH). Et surtout, regardez si des tests ont été réalisés. Chez Elia, nous avons fait analyser nos produits pour vérifier l’absence de perturbateurs endocriniens, ce qui garantit une certaine sécurité d’usage.
Pourquoi les PFAS sont-ils problématiques dans des sous‑vêtements ?
Parce qu’ils sont au contact direct des muqueuses, pendant de longues heures. Ces substances sont persistantes, bioaccumulables et soupçonnées d'effets hormonaux. Le risque n’est pas à prendre à la légère.
🔬 Sources scientifiques et institutionnelles
-
Venier et al. (Université de l’Indiana) :
Étude Environmental Science & Technology Letters – présence de PFAS dans protections menstruelles réutilisables 22 juillet 2025
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Amélie Quentel – Reporterre :
Culottes menstruelles, cups… Des PFAS contaminent les protections hygiéniques 23‑24 juillet 2025
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L’Info Durable :
Des PFAS dans les protections féminines réutilisables, selon une étude 22 juillet 2025
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