Qu'est-ce que le baby-blues ?
16 juillet 2025

📌 Points clés à retenir
- Le baby-blues est un trouble de l’humeur fréquent après l’accouchement, touchant 60% des jeunes mamans.
- Il est lié aux bouleversements hormonaux, à la fatigue et à l’adaptation psychologique après la naissance.
- Il se manifeste par des pleurs, une irritabilité et des angoisses, mais disparaît spontanément en quelques jours.
- Un bon entourage et l’accompagnement des sages-femmes aident à surmonter cette phase. Si les symptômes persistent, il faut consulter pour écarter une dépression post-partum.
Qu’est-ce que le baby-blues ?
Le baby-blues est un trouble de l’humeur qui survient généralement après l'accouchement. Aussi connu sous le nom du « syndrome du 3ème jour », il apparaît la plupart du temps durant les jours qui suivent l’accouchement à la maternité et est de courte durée, seulement quelques jours à une dizaine de jours. La femme peut alors passer du rire aux larmes en quelques minutes, être angoissée, en plein doute… en bref passer par toute sorte d’émotion.
Le baby-blues est très fréquent et normal après un accouchement puisqu’environ 60% des femmes ont un baby-blues après leur accouchement. Le baby-blues disparaît comme il est arrivé et ne nécessite aucun traitement. Néanmoins, on ne doit pas le confondre avec une dépression post natale.
L'accouchement déclenche le baby-blues ?
Le baby blues est notamment dû à des causes physiologiques. En effet, de nombreux bouleversements hormonaux surviennent après l’accouchement : le taux de progestatifs, l’hormone de la grossesse, chute brusquement alors que les hormones de l’allaitement, quant à eux, sont produit en grande quantité. La femme est donc soumise à toutes les fluctuations de ses hormones, ce qui joue beaucoup sur son moral.
Ensuite, cela peut être dû à des causes psychologiques comme la peur de ne pas être une bonne mère, ou alors la sensation de « ventre vide », du lien rompu avec son bébé car le cordon ombilical a été coupé, mais aussi le fait que le monde tourne tout à coup autour du bébé, tout le monde veut prendre dans le bras ce bébé qui est le nôtre.
Enfin, le baby blues peut aussi être dû à des causes physiques liées à l'accouchement. En effet les femmes ne se sentent pas toujours en accord avec ce corps dont le ventre est détendu juste après un accouchement. Elle peut aussi ressentir un certain inconfort, des douleurs et des saignements ainsi que de la fatigue. C'est pour cela que nous proposons pour toutes les jeunes mamans une collection de culottes menstruelles douces, confortables et sécurisantes pour la grossesse et la maternité.
Quels sont les symptômes du baby-blues ?
Après l'accouchement, les symptômes peuvent être différents d’une femme à l’autre, néanmoins les signes du baby blues sont souvent : l’envie de pleurer pour aucune raison, de la tristesse, une humeur très changeante, un sentiment de confusion, une irritabilité, un sentiment d'épuisement, des difficultés à dormir, l’angoisse d’être une bonne mère, une grande fatigue, un manque d’appétit…
Une angoisse aussi, liée à la prise de conscience de la responsabilité qu’impose un bébé et la sensation d’être dépassée par les évènements. La plupart du temps, ce sentiment est d’autant plus important s’il s’agit d’une première grossesse.
Or comme la femme se sent mal, elle culpabilise car elle est triste et angoissée alors qu’elle s’attendait à être heureuse.
Comment mieux vivre le baby-blues ?
Pour mieux vivre cette période, il est important d’être bien entourée par les gens importants pour la toute nouvelle maman, notamment par le ou la compagne de la femme qui a accouchée. Elle peut aussi faire part de son état et de ses angoisses et de ses craintes aux sages-femmes présentes à la maternité qui sont aussi là pour la rassurer, l’entourer et l’accompagner dans cette petite passe post-partum. Dans tous les cas, il est important de ne pas rester seule face à ses angoisses et inquiétudes. Durant cette période, certaines sages-femmes prescrivent de l’homéopathie, de la sophrologie, de la relaxation, … mais cette passe ne nécessite pas de médicaments ni psychothérapie.
Le baby blues ne doit d’ailleurs pas durer très longtemps. La plupart du temps, il se termine à la sortie de la maternité, quand la femme retrouve ses repères. Mais si cela dure et que les symptômes deviennent d’autant plus importants, il est important d’aller voir son médecin. Cela peut-être signe d’une dépression postnatale et celle-ci nécessite donc un soutien moral.
La FAQ du baby blues
Qu'est-ce que le baby blues ?
Le baby blues est un trouble de l’humeur fréquent après l’accouchement. Il se manifeste par des pleurs inexpliqués, de l’irritabilité, de l’angoisse ou une grande tristesse. Il est causé par les variations hormonales, la fatigue et les émotions liées à l’arrivée du bébé. Ce phénomène est temporaire et dure en général quelques jours seulement.
Comment savoir si je souffre de baby blues ?
Vous souffrez probablement de baby blues si vous ressentez une grande émotivité, des pleurs fréquents, de l’anxiété, des sautes d’humeur, de la fatigue intense et un sentiment de découragement après l’accouchement. Ces symptômes apparaissent généralement autour du 3ème jour après la naissance et s’estompent naturellement en moins de 10 jours.
Quelles sont les meilleures façons de le traiter ?
Le baby blues ne nécessite pas de traitement médicamenteux. Le meilleur remède reste le soutien émotionnel : être bien entourée par ses proches, exprimer ses émotions, se reposer et demander conseil aux sages-femmes. Des approches douces comme la relaxation, la sophrologie ou l’homéopathie peuvent aussi apporter du réconfort.
Quand consulter un professionnel ?
Si les symptômes de tristesse, d’angoisse ou de fatigue perdurent au-delà de 15 jours, ou s’ils s’intensifient, il est indispensable de consulter un professionnel de santé. Cela peut être le signe d’une dépression post-partum qui nécessite un suivi médical et psychologique adapté.
Quels sont les signes à ne pas ignorer ?
Certains signes doivent alerter : une profonde tristesse qui persiste, des pensées négatives, une perte d’intérêt pour le bébé, des troubles du sommeil sévères ou un sentiment de dévalorisation. Dans ces cas, il est urgent de consulter une sage-femme, un médecin ou un psychologue pour éviter que la situation ne s’aggrave.
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