Comment j'ai guéri du vaginisme ?

Comment j'ai guéri du vaginisme ?

La prise de conscience de mon vaginisme et le chemin vers la guérison

 

Pour lire la première partie du témoignage de Monica c'est juste ici !

Quand ai-je commencé à m’inquiéter ?

Les choses ont réellement commencé à se compliquer lorsque je me suis rendue compte que j’avais toujours mal plus de 6 mois après mon tout premier rapport. Les rapports sexuels étaient toujours aussi douloureux et compliqués. Et le pire dans tout cela c’est que les douleurs que je ressentais s’accompagnaient de crispations et de tremblements. J’avais toujours cette forte impression que mon vagin se fermait* au moment de la pénétration. 

Mes jambes tremblaient et se fermaient et je ressentais toujours ce profond sentiment de déception. 

Le mécanisme douleurs-contractions-impossibilité de rapport s’est poursuivi pendant de longs mois. Les douleurs étaient si intenses que j’ai fini par développer une réelle peur de la pénétration. Je n’avais aucun souci avec les caresses. Mais lorsqu’il s’agissait de pénétration, mon corps refusait de coopérer. 

J’ai fini par fuir totalement les rapports sexuels. Je n’avais pas envie d’avoir mal, de me braquer et de souffrir. C’est là que j’ai su qu’il y avait un problème. La première fois peut être douloureuse certes, mais si la douleur ne disparaît pas après des mots ce n’est pas normal.

D’ailleurs, avoir mal au moment de la pénétration n’est pas normal. La douleur de manière générale, est toujours un bon indicateur de dysfonctionnement à l’intérieur de notre corps. Si vous ressentez des douleurs au moment de la pénétration, n’attendez pas qu’elles disparaissent d’elles-mêmes : prenez votre courage à deux mains pour aller consulter des spécialistes qui pourront vous aider.

Faire l’amour c’est censé être plaisant, agréable. Mais pour moi, c’était synonyme de souffrance : soit je continuais à fuir les rapports au risque de mettre mon couple en péril

*En réalité mon vagin ne se fermait pas. Ce qui me donnait cette impression de fermeture, c'était la contraction réflexe de mon périnée qui rendait la pénétration impossible.

 

Quand aller consulter ? 

J’étais très amoureuse et même si l’homme avec qui j’étais était patient, je ne pouvais plus tolérer cette situation. Je voulais être capable de faire l’amour sans avoir à souffrir le martyr. Je voulais ressentir du plaisir pendant la pénétration.

Je ne voulais pas passer le restant de ma vie à souffrir pour faire l’amour. Ce qui m’avait aussi poussé à aller consulter c’était aussi la peur d’être quittée.

C’est vrai, après tout je n’avais pas choisi de souffrir de vaginisme j’avais peur qu’il s’en aille. Je me voyais comme une fille incapable de faire l’amour. Et c’est la raison pour laquelle 9 mois après mon premier rapport, j’ai décidé d’en parler à un professionnel pour la première fois. 

 

Qui ai-je consulté pour guérir ?

Au début, je ne savais pas vers qui me tourner. Le premier professionnel à qui j’en ai parlé c’est mon médecin traitant (qui est une femme et qui a été formée à la gynécologie). Elle avait privilégié la piste de la dyspareunie et m'a ensuite redirigée vers un psychologue.

Les séances chez le psychologue m’avaient vraiment permis de me libérer sur le plan psychologique. Même si ce n’était pas un spécialiste de la sexualité, il avait tout de même pris le temps de m’écouter et de me donner des pistes pour guérir de mon traumatisme. J’avais ensuite consulté un hypnothérapeute simultanément.

J’avais conscience que je devais aussi traiter l’aspect “physique” et c’est la raison pour laquelle j’avais également consulté une sage-femme libérale spécialisée dans la réeducation périnéale. C’est cette sage-femme qui avait posé le diagnostic de mon vaginisme. Elle a été très douce et très compréhensive envers moi. Je me souviens qu’elle avait effectué un toucher vaginal* pour voir si je n’avais pas de soucis au niveau anatomique. Elle m’avait expliqué que si jamais j’avais mal ou que je me sentais mal à l’aise, je devais lui signaler. J’insiste sur ce point : Aucun professionnel n’a le droit de pratiquer un acte médical sans votre consentement. Elle avait juste déposé son index à l’entrée de mon vagin et je me souviens avoir ressenti une très forte sensation de brûlure mais ce n’était pas insupportable. 

Grâce à cette sage-femme j’ai pu véritablement prendre conscience des muscles qui entouraient mon vagin et porter l’attention sur mon sexe.

Grâce à ces professionnels, j’ai pu m’avancer petit à petit dans mon processus de guérison. Cependant, les rapports sexuels étaient toujours très compliqués et j’avais toujours mal. Je ne remets aucunement en cause leurs compétences. Mais lorsqu’on souffre de vaginisme, il est important d’avoir un véritable accompagnement. On ne peut pas consulter une sage-femme, un psychologue ou un hypnothérapeute toutes les semaines. Il faut attendre avant d’obtenir un rendez-vous.

Le diagnostic était posé : Je souffrais bel et bien de vaginisme. Mais je n’étais toujours pas guérie. J’avais envie de jeter l’éponge et de me résigner à avoir des rapports sans pénétration jusqu’à la fin de mes jours. Mais je ne voulais pas abandonner.

J’avais envie d’avoir le choix d’avoir des rapports avec pénétration ou pas. Je ne voulais pas me sentir contrainte de fuir la pénétration. Alors j’ai commencé à effectuer des recherches sur Internet et c’est à partir de là que je suis tombée sur la méthode qui allait m’apporter la guérison.

*Le toucher vaginal est un geste médical qui consiste à examiner l’intérieur du vagin par en y introduisant l’index et le majeur. Les professionnels habilités à effectuer un toucher sont le médecin généraliste, le gynécologue, la sage-femme ou l’obstétricien. 

Comment ai-je fait pour guérir ?

La première chose que j’ai faite c’est que j’ai réservé un appel diagnostic offert avec une des coaches qui m’a expliqué comment cela allait se passer. Il s’agissait d’un programme en ligne qui a été crée spécialement par une femme qui a souffert de vaginisme par le passé. Je me suis tout de suite sentie comprise. J’étais enfin entourée de personnes qui avaient vécu la même chose que moi. Lorsque j’ai intégré le programme, ce qui m’a vraiment aidé c’est que le programme repose sur une méthode de guérison sur-mesure, spécialement conçue pour les femmes qui souffrent de vaginisme.

Au début, ça me semblait trop beau pour être vrai. Même si j’avais conscience que j’allais guérir un jour, j’imaginais que ma guérison prendrait des années. 

Grâce à la méthode :

●      J’ai pu travailler sur mon état d’esprit grâce à des vidéos et des exercices concrets qui m’ont permis de croire à 100% en ma guérison

●      J’ai pu être accompagnée tout au long de mon parcours de guérison par des coaches qui ont elles-mêmes vécu le vaginisme par le passé

●      J’ai pu redécouvrir mon corps et réapprendre à l’aimer au quotidien grâce à des exercices pratiques

●      J’ai pu travailler sur les différents blocages psychologiques que j’avais

●      J’ai pu utiliser les dilatateurs vaginaux en toute sérénité grâce à la coach et aux séances de coaching

●   J’ai pu rejoindre une communauté de femmes bienveillantes grâce aux coachings tous les 15 jours et la fiche de suivi hebdomadaire qui me permettaient de rester focus sur mes objectifs 

C’est grâce à tous ces différents éléments que j’ai pu guérir du vaginisme en 1 mois et demi. J’étais vraiment choquée. Je ne m’attendais pas du tout à guérir aussi rapidement étant donné que j’avais une histoire assez compliquée et beaucoup de blocages au niveau psychologique. J’étais plus qu’heureuse le jour où je me suis sentie véritablement guérie. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était un matin et je me souviens que la pénétration était fluide. C’était passé “comme une lettre à la poste”. Je n’avais pas peur et je ne m’étais pas crispée. Ça avait glissé tout seul. Et c’est à partir de là que j’ai compris que j’étais véritablement guérie. 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la méthode qui m’a permis de guérir, sachez que cette méthode s’intitule Je guéris du vaginisme ®.

Aujourd’hui je suis rédactrice et j’écris des articles de conseils et d’astuces pour aider les femmes qui souffrent de vaginisme dans leur parcours de guérison.

Pour avoir un aperçu des articles que j’écris, je vous invite à cliquer ici.

L’objectif de ce témoignage est de vous donner la force et le courage de prendre votre guérison en main. Je sais que le vaginisme est très difficile à vivre. Je sais que c’est un trouble qui est aussi douloureux sur le plan physique que sur le plan psychologique. Je suis passée par des phases de déni, de honte, de tristesse et même parfois de colère. Mais le vaginisme, bien qu’il soit encore méconnu du monde médical, se guérit bien et j’en suis la preuve vivante.

Vous n’êtes pas seules dans ce combat et si j’ai pu guérir du vaginisme, alors vous aussi!

Si vous m’avez lue jusqu’ici, je vous en remercie!

À bientôt!

 

Nous vous rappelons que pour soulager les douleurs liées au vaginisme, l'utilisation des culottes menstruelles est fortement recommandée.

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