Léona, son expérience du syndrôme choc toxique

Léona, son expérience du syndrôme choc toxique

Rencontre avec Léona qui a contracté le SCT lors d’un voyage en Australie en 2017. La cause : le port d’un tampon.

De ses premiers symptômes à la prise en charge de sa maladie, elle nous explique comment ses visions de l’hygiène intime, de son cycle menstruel, de ses règles ont radicalement changé depuis cet événement. 




Léona, quels sont les symptômes que tu as eu quand tu as contracté le syndrome du choc toxique ?

“Même si chaque cas est unique, les principaux symptômes que j’ai ressenti sont des migraines, des malaises et des maux de ventre à en perdre connaissance.” 

L’ANSE et les gynécologues que nous avons interrogés expliquent que les symptômes du syndrome du choc toxique sont souvent assimilés à ceux d’une grippe intestinale. 

Léona, selon toi, la seule façon de contracter un SCT est-elle le port d’un tampon ?

Le gynécologue m’a dit que porter un tampon, une cup ou pratiquer le flux instinctif libre revient au même. En effet, une des causes de l’apparition du SCT est le fait que le sang stagne dans votre corps et favorise l’apparition de bactéries. Par ailleurs, je ne portais jamais mes tampons plus de trois heures ! Et Laura Wasser qui est la mannequin qui a été amputé de ses deux jambes à cause du choc toxique n’avait pas non plus porté son tampon plus de trois heures.” 

Au moment de sa mésaventure, Léona a appris que le  Syndrome du Choc Toxique peut être contracté en portant un tampon mais aussi en portant une cup ou une coupe menstruelle. 

Les tampons eux, ajoutent une irritation des muqueuses du vagin et permettent donc aux bactéries de passer plus vite dans le sang.

Par ailleurs, le Syndrome du choc toxique n’est pas uniquement lié aux règles, il peut également survenir après l'infection d'une blessure puisque celui-ci est lié au staphylocoque dorée.

 

Quelles mesures d’hygiène appliques-tu depuis ?

“Depuis cette expérience, j’ai pris beaucoup de recul sur le rapport que j’entretiens avec mon corps et mon hygiène intime. En effet, les femmes ayant déjà eu l’expérience d’un choc toxique sont porteuses du staphylocoque doré et savent que mettre à nouveau un tampon ou une cup est un énorme risque à prendre. Le gynécologue que j’ai consulté en Australie m’a directement alertée : plus de tampons, et pas non plus de cup. Le sang de doit surtout pas stagner dans mon vagin. Le flux instinctif libre n’est donc pas non plus une option pour moi.”

 

Forcée de porter des serviettes hygiéniques durant plusieurs années, qu’elle déteste la sensation d'humidité et l’inconfort qu’elles procurent, Léona est finalement passée aux culottes Elia Lingerie fin 2019. Elle a alors retrouvé le confort d’une protection sans sensation d’humidité, 100% naturelle et sans risque pour sa santé.

 

Toutes les femmes peuvent-elles contracter le SCT ?

Environ 30 % des personnes en bonne santé hébergent en permanence des staphylocoques dorés dans leur organisme, 50 % de manière intermittente et 20 % ne sont jamais porteurs de cette bactérie.

Mis à part les 20% de femmes qui ne sont pas porteuses de ce staphylocoque, les 80% restant peuvent à priori le contracter. Porter un tampon ou une cup pour cette grande majorité représente donc un risque, petit mais très grave, de contracter le SCT.

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