Qu'est-ce que le fibrome utérin ?

Qu'est-ce que le fibrome utérin ?

Qu’est-ce que le fibrome utérin ?

Le fibrome utérin est une tumeur bénigne (non cancéreuses) qui se développe au niveau de la paroi de l’utérus, c’est-à-dire sur le muscle de l’utérus, de façon isolée ou en groupe. C’est la tumeur non cancéreuse solide la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.

En effet, ces tumeurs apparaissent généralement chez les femmes de plus de 30 ans (30 à 50% des femmes de plus de 30 ans en seraient atteintes, et ce pourcentage augmente avec l’âge) et notamment chez les femmes d’origine africaine, qui ont 3 à 4 fois plus de risques de développer un fibrome utérin. Le risque de développer un fibrome utérin est d’ailleurs plus accru si la mère en a elle-même développé un. 

Le nombre, la localisation et la taille des fibrome varie d’une femme à l’autre.

Différents types de fibromes

Il existe 3 types de fibrome utérin, que l’on distingue de par leur emplacement : 

  • les fibromes intra muraux ou interstitiels (le type de fibromes le plus courant : 70% environ) : ils se forment dans la couche musculaire de la paroi de l’utérus
  • les fibromes sous-séreux : ils se développent vers l’extérieur de l’utérus
  • les fibromes sous-muqueux ou endocavitaires (les plus rares) : et grandissent sous l’endomètre, et peuvent occuper un espace important dans la cavité utérine

Causes du fibrome utérin

Les causes du fibrome utérin sont encore peu connues. Pour le moment, il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée. Puis par la suite, l’œstrogène agirait sur ce fibrome pour permettre sa croissance. 

Un certain nombre de facteurs favorisent d’ailleurs leur développement, comme : 

  • des antécédents de fibromes dans la famille au 1er degré (mère, sœur)
  • l’origine ethnique : les fibromes sont plus fréquents chez les femmes afro-américaines
  • les fluctuations hormonales : les hormones sexuelles féminines, comme nous venons de le dire, jouent un rôle dans la croissance des fibromes. C’est pour cela qu’ils n’apparaissent pas avant la puberté et cessent souvent de croître à la ménopause. Enfin, durant la grossesse, il n’est pas rare de constater l’apparition et/ou la croissance des fibromes
  • le surpoids et l’obésité, car les graisses corporelles sont productrices d’œstrogènes qui contribuent au développement des fibromes
  • la consommation excessive d’alcool

Les symptômes 

Les fibromes n’entrainent, la plupart du temps, aucun symptôme et sont donc souvent découverts par hasard lors d’un examen contrôle chez un médecin spécialisé.

Néanmoins, il arrive qu’un fibrome provoque des douleurs dans le bas-ventre, une envie fréquente d’uriner, une constipation, des rapports sexuels douloureux, des règles anormalement longues et abondantes et/ou des saignements entre les règles, et même parfois des troubles de la fertilité, un risque de fausse couche ou d’accouchement prématuré.

D’ailleurs, c’est souvent la taille, l’emplacement et le nombre de fibromes qui influencent la survenue et l’intensité des symptômes. 

Les examens

Comme nous venons de le dire, c’est bien souvent l’examen clinique qui permet, un peu par hasard, de découvrir un syndrome utérin.

Une fois qu’il y a suspicion de fibrome, une échographie sera réalisée afin de le mettre en évidence, ainsi que sa taille et sa localisation.

Ensuite, une hystérographie permettra de connaître l’aspect de la cavité utérine et sa possible déformation. Puis une hystéroscopie permet de voir l’intérieur de la cavité utérine.

Enfin, une prise de sang peut mettre en évidence une anémie en cas de saignements importants.

Quels traitement contre un fibrome utérin

En règle générale, un fibrome ne provoquant pas de symptômes ne nécessite pas de traitement. Pour autant, il existe des traitements si des symptômes surviennent. Ceux-ci diffèrent selon la taille, la localisation, le nombre de fibrome, et l’âge de la patiente.

  • Une activité physique régulière diminuerait les risques de développer un fibrome utérin.
  • L’application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur.
  • Pour contrer la constipation : avoir un bon apport en fruits et légumes et fibres alimentaires. Il est aussi possible de prendre des laxatifs.
  • Les traitements médicamenteux : des médicaments permettent de diminuer les symptômes liés (douleurs, crampes, régulation du cycle menstruel …). Il peut aussi être prescrit des médicaments pour réduire la taille des fibromes. Ils sont souvent prescrits en prévision d’une opération pour faciliter le geste chirurgical. Si les patientes ont des pertes de sang abondantes, il peut être prescrit des compléments de fer ou une pose d’un stérilet pour permettre de réduire la quantité du flux menstruel et sa durée.
  • La chirurgie :
    • Myomectomie pour enlever un ou plusieurs fibromes tout en préservant l’utérus pour des grossesses futures. Néanmoins, les fibromes peuvent réapparaitre par la suite.
    • Ablation de l’endomètre pour les femmes qui ne veulent plus d’enfants, et afin de réduire les saignements abondants.
    • Hystérectomie pour enlever l’utérus, c’est la seule solution qui offre un résultat définitif
  • L’embolisation des artères utérines : pour priver le fibrome d’oxygène et de nutriments en bouchant les vaisseaux sanguins qui l’irriguent. Ainsi, les fibromes s’assèchent et perdent progressivement environ 50% de son volume. Néanmoins cette méthode n’est pas recommandée pour tous les types de fibromes.
  • Ligature des artères utérines par coelioscopie : poser un clip sur les artères. Mais cette méthode est moins efficace que l’embolisation.

D’autres techniques sont aussi disponibles en fonction du type de fibrome et des symptômes qu’il génère, celles-ci pourront être proposées par un médecin spécialisé.

Ainsi, le choix du traitement dépend notamment de l’âge et du désir de grossesse, de l’importance des symptômes et de possibles complications, du type de fibrome et de l’état général de la patiente.

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